- Cause du décès : Elle a succombé à une forme agressive et rare de leucémie myéloïde aiguë (LMA).
- Circonstances : Le diagnostic avait été posé en mai 2024, juste après la naissance de son deuxième enfant, lorsque les médecins ont remarqué un taux de globules blancs anormalement élevé.
- Annonce publique : Elle avait révélé sa maladie terminale seulement un mois avant sa mort, le 22 novembre 2025 (jour du 62e anniversaire de l’assassinat de son grand-père), dans un essai poignant publié par le New Yorker intitulé « A Battle With My Blood ».
- Engagement et héritage : Fille de Caroline Kennedy et d’Edwin Schlossberg, elle était une journaliste reconnue pour son travail sur le climat, notamment au New York Times. Elle laisse derrière elle son mari, George Moran, et leurs deux jeunes enfants, Edwin et Josephine.
- Politique : Dans son essai final, elle avait exprimé son désaccord avec les politiques de santé de son cousin, Robert F. Kennedy Jr., nommé à la tête du Département de la Santé et des Services sociaux.
Sa famille, via la Fondation de la bibliothèque JFK, lui a rendu hommage en déclarant : « Notre belle Tatiana s’en est allée ce matin. Elle sera toujours dans nos cœurs ».
Une Étoile s’éteint au Crépuscule de 2025
En ce dernier jour de l’année 2025, l’Amérique et le monde du journalisme sont en deuil. Tatiana Schlossberg, petite-fille de John F. Kennedy et de Jacqueline Kennedy Onassis, s’est éteinte le 30 décembre à l’âge de 35 ans. Elle a succombé à une leucémie myéloïde aiguë contre laquelle elle se battait dans le plus grand secret depuis l’année précédente.
Contrairement à de nombreux membres de sa célèbre lignée, Tatiana n’avait pas choisi les estrades politiques, mais la force de la plume. Diplômée de Yale et d’Oxford, elle s’était imposée comme l’une des voix les plus respectées du journalisme environnemental, notamment au New York Times. Son décès marque non seulement la fin d’une vie prometteuse, mais aussi la perte d’une intellectuelle qui refusait de capitaliser sur son nom pour privilégier l’urgence climatique.
L’Essai d’Adieu – Un Cri de Vérité
Le véritable « buzz » entourant sa disparition trouve sa source dans un texte publié quelques semaines plus tôt, le 22 novembre 2025. Dans un essai bouleversant pour le New Yorker, Tatiana Schlossberg avait brisé le silence sur sa maladie terminale. Ce texte, intitulé « A Battle With My Blood » (Une bataille contre mon sang), est instantanément devenu viral pour sa lucidité et son courage.
Dans cet écrit, elle y croisait l’intime et le politique. Elle y dénonçait avec une rare franchise les positions de son cousin, Robert F. Kennedy Jr., dont les théories sur la santé publique heurtaient profondément ses convictions scientifiques. Pour Tatiana, sa propre maladie était une preuve de la nécessité d’une médecine basée sur les preuves et d’un environnement sain. Ce texte reste aujourd’hui comme un testament politique et humain, rappelant que l’héritage Kennedy est aussi celui de l’exigence intellectuelle et du service à la vérité.
Un Héritage au-delà du Nom
Au-delà de la tragédie familiale, le décès de Tatiana Schlossberg laisse un vide immense dans le paysage médiatique. Elle laisse derrière elle son mari, George Moran, et deux jeunes enfants, Edwin (né en 2022) et Josephine (née en 2024), dont la naissance avait tragiquement coïncidé avec l’apparition des premiers symptômes de sa maladie.
L’héritage qu’elle laisse en 2025 est triple :
- Littéraire : Son livre Inconspicuous Consumption, qui expliquait l’impact de nos habitudes quotidiennes sur le climat, connaît aujourd’hui une réédition massive.
- Moral : Elle a prouvé qu’il était possible d’être une « Kennedy » tout en restant d’une discrétion absolue, fuyant les mondanités pour se consacrer à la recherche.
- Symbolique : Sa mort tragique à 35 ans rappelle cruellement la « malédiction » qui semble frapper cette famille, mais elle la transforme en un message d’espoir pour la protection de la planète.
En ce 31 décembre 2025, alors que les hommages affluent de la part de personnalités comme Barack Obama ou Al Gore, Tatiana Schlossberg est saluée comme celle qui a su porter le flambeau de la « Nouvelle Frontière » non pas vers l’espace, mais vers la sauvegarde de notre propre terre.
