Sommet de Bamako : L’AES franchit une étape décisive vers la souveraineté totale

BAMAKO, le 23 décembre 2025 – La capitale malienne est aujourd’hui le centre de gravité de la politique sahélienne. Sous la présidence tournante du Général d’Armée Assimi Goïta, les trois leaders de l’Alliance des États du Sahel ont acté des avancées institutionnelles majeures, transformant une alliance militaire de défense mutuelle en un bloc politique et économique intégré. 

1. Opérationnalisation de la Force Unifiée de l’AES (FU-AES)

L’annonce phare de ce sommet est le lancement officiel de la Force Unifiée de l’AES. Composée de 5 000 soldats issus des trois pays et dirigée par le Général Daouda Traoré (Burkina Faso), cette force multinationale a pour mission de sécuriser les zones frontalières, notamment la « zone des trois frontières », et de lutter contre les groupes djihadistes. Contrairement aux dispositifs précédents, cette force privilégie une « capacité de tenue » du terrain pour protéger durablement les marchés et les populations. 

2. Souveraineté économique : La nouvelle Banque Confédérale

Les chefs d’État ont officiellement inauguré ce mardi la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement (BCID-AES). Dotée d’un capital initial de 500 milliards de FCFA, cette institution stratégique basée à Bamako vise à financer des infrastructures structurantes et des projets de développement durable, réduisant ainsi la dépendance aux institutions financières internationales. 

3. La « Guerre de l’Information » : Lancement de la Télévision AES

Pour reprendre le contrôle de leur propre narration, les trois pays ont lancé la Télévision de la Confédération AES. Basée à Bamako, elle complète la Radio AES (déjà opérationnelle à Ouagadougou) pour proposer un narratif ancré dans les réalités locales et contrer ce que les dirigeants qualifient de « désinformation étrangère ». 

4. Transition politique et Citoyenneté

Ce sommet marque également la passation de charges pour la présidence tournante de la Confédération. En parallèle, des avancées sur la carte d’identité biométrique commune et le passeport AES ont été discutées pour faciliter la libre circulation au sein de l’espace confédéral, un an après le retrait irréversible de la CEDEAO. 

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